19 octobre 2021 : Procès au tribunal correctionnel de Pau

Voici les sanctions décidées pour la coupable :

  • 6 mois de prison avec sursis,
  • 1000€ d’amende,
  • Interdiction de détenir un animal de compagnie pendant 5 ans,
  • Confiscation de la chienne et remise à l’ADAP64 pour adoption,
  • Puis, à verser à chaque association = 700€ de dommages et intérêts + 400€ pour les frais d’avocat.
Nous avons été trois associations à nous porter parties civiles : ANIMAL CROSS, l’ADAP64 et la Fondation Brigitte Bardot.
Nous remercions les avocats qui ont très bien défendu le dossier.
Nous faisons tout notre possible pour que des drames comme celui-ci cessent et votre soutien à l’association y participe directement !
Voici le rappel des faits :

Dans la nuit du 30 novembre au 1er décembre 2016, en plein centre de Pau, rue Emile Guichenné, une très violente dispute éclate au sein d’un couple à Pau habitant au troisième étage. Une voisine habitant en face témoigne : «J’ai entendu la femme compter 1,2,3. Aussitôt après, un choc au niveau du sol ». Puis elle entend un chien gémir, se précipite à la fenêtre. « L’homme ensuite est arrivé et j’ai vu le chien gisant par terre, il l’a récupéré ». Puis de nouveau des cris de douleur d’un chien viennent de l’appartement du couple. La voisine ajoute « Il a dit deux fois, « C’est bon, il est mort ». 

Nous interrogeons un voisin qui a entendu l’homme dire par deux fois à propos du chien « tu l’as jeté ».

Le chien appartiendrait à l’homme. Animal Cross interroge aussi le couple que nous rencontrons dans la rue. Il reconnait la mort du chien mais les circonstances seraient accidentelles. « J’ai voulu photographier ma compagne avec le chien dans les bras, il s’est échappé et est passé par le balcon » Difficile à croire pour un tout jeune chien de 4 kg. L’homme nous montre les traces de sang sur le trottoir (voir photo) . «Le chien n’est pas mort tout de suite mais nous n’avons pas appelé le vétérinaire car nous n’avons pas d’argent ». La cadavre du chien est encore chez eux à ce jour. Ils ont acheté les deux jeunes patous il y a quelques semaines quoiqu’ils habitent en appartement.
La violence de la rixe a réveillé tout cet immeuble ancien mal insonorisé, comme nous l’ont confié plusieurs personnes. La police est intervenue deux fois pour tapage nocturne mais n’avait pas connaissance du problème du chien. Les deux personnes sont décrites par leurs voisins comme étant en « difficulté sociale ». La femme, jeune, se distingue par un caractère très agité. « Elle a déjà jeté plusieurs fois des objets dans la rue comme un téléphone portable » explique la voisine. La garde de deux jeunes enfants leur a été retirée.
Animal Cross sur les bases du témoignage des voisins a porté plainte pour violence sur animal ayant entraîné la mort et demande au procureur le retrait immédiat du deuxième chien (voir photo) en péril de mort. Animal Cross souhaite aussi que les animaux domestiques puissent dans certains cas être retirés aux personnes en difficulté sociale à qui on retire aussi la garde de leurs enfants.
Les animaux n’ont pas à être les souffre-douleurs de maîtres irresponsables.

Photos : Le second chien encore vivant, la trace de sang du chien mort sur le trottoir, l’immeuble

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4 décembre 2016 : Très bonne nouvelle ! La plainte d’Animal Cross et de l’ADAP64 qui consistait à demander le retrait du chiot survivant suite à la défenestration d’un premier chiot à Pau a été suivie d’effet.
La résonnance des médias, des réseaux sociaux et le recueil des témoignages ont permis une réactivité du Parquet de Pau dont on ne peut que se féliciter. Une mesure conservatoire a été prise et le chiot sera placé dans les heures qui viennent auprès d’une association. Le Parquet nous a confirmé que l’enquête judiciaire poursuivait son cours. La suite ultérieurement…
UN IMMENSE MERCI A TOUS POUR VOTRE SOUTIEN QUI A PERMIS DE SAUVER LE CHIOT.

 

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