L’abattage de deux loups en l’espace de quelques jours traduit l’acharnement mené contre l’espèce canis lupus : mort d’un loup le 29 septembre en Savoie puis le 7 octobre 2014 dans les Alpes de Haute Provence.
Ce sont désormais 93 communes qui ont l’autorisation, par arrêté préfectoral faisant suite à l’arrêté ministériel du 5 août 2014, de pratiquer des tirs de prélèvement sur des loups par des chasseurs lors de toutes formes de chasse y compris les battues sans encadrement par les agents de l’état.
Les autres arrêtés préfectoraux autorisent toujours les chasseurs à participer aux opérations de tirs encadrées par des lieutenants de louveterie ou des agents de l’ONCFS.
Rappelons que l’espèce est protégée par la Convention de Berne datant de 1979 transcrite dans le droit français en 1989. En France, le loup est aussi protégé par l’arrêté ministériel du 22 juillet 1993 qui oblige l’Etat à veiller sur la conservation de l’espèce et son habitat suite à son retour dans notre pays.
Il n’est pas possible de laisser l’Etat mener une opération de destruction d’une espèce protégée sans réagir.

Merci à tous d’agir pour éviter cette destruction programmée du loup!
Nous vous invitons à écrire vous aussi aux journaux Libération et Politis pour leur demander un meilleur traitement de l’information sur le dossier loup ! En effet, dans leurs dernières publications, des reportages à charge contre le loup ont été rédigés.

Ecrivez à Libération http://www.liberation.fr/contacts/ et à l’auteur de l’article, Eliane Patriarca e.patriarca@liberation.fr

Ecrivez à Politis à cette adresse pagecourrier@politis.fr et l’auteur de l’article, Patrick Piropatrickpiro@globevision.org

Des modèles de lettre à envoyer sont disponibles sur le site de Cap Loup, le collectif d’associations dont Animal Cross est cofondateur : voir la lettre

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