Dans le contexte de la préparation et du vote de la proposition de loi sur la maltraitance animale dans laquelle la question de la zoophilie est abordée à l’article 11, les responsables de l’association Animal Cross ont fait l’objet de fin septembre 2020 à mi-mai 2021 à des courriers, courriels, messages sur les réseaux sociaux, et tentative d’incendie, qui ont conduit à 7 dépôts de plainte pour diffamation, usurpation d’identité, dégradation d’un bien – dégradation par incendie,  menaces de mort par écrit.

L’objectif de ces actions est de discréditer et de faire tomber une association qui a pris l’initiative de dénoncer depuis février 2020 la zoophilie en France. Animal Cross a en effet révélé, par de nombreuses actions une maltraitance animale quasiment inconnue jusque-là, la zoophilie, ce qui a conduit les parlementaires à faire des propositions pour sanctionner plus durement la zoophile à l’article 11 de la PPL sur la maltraitance animale.

Deux stratagèmes ont été utilisés : 

  • Le premier a consisté à envoyer plus d’une centaine de courriers/tweets en faisant passer le Président d’Animal Cross pour un pédophile. 
  • Le deuxième a consisté à usurper l’identité de l’association Animal Cross et à écrire au nom de celle-ci à des associations musulmanes dans toute la France en accusant les musulmans d’être des pédophiles à l’image du prophète Mahomet. 


Ces messages avaient pour but de susciter la vengeance de personnes musulmanes fanatisées à l’encontre des dirigeants d’Animal Cross, comme cela s’est passé pour l’affaire S. Paty. D’ailleurs, la dirigeante d’Animal Cross a reçu une photo montage de sa tête décapitée.

Depuis mars 2021, les dirigeants d’Animal Cross bénéficient d’une protection policière.  Suite au message de mi-mars, ils ont quitté précipitamment leur domicile pour n’y revenir qu’une vingtaine de jours plus tard.

L’enquête de la police a conduit à l’interpellation de 3 hommes de la mouvance zoophile.

Ces premières interpellations confirment pour Animal Cross la dangerosité de groupuscules zoophiles qui sont prêts à tout pour assouvir leur déviance sexuelle. Quand on voit ce que ces zoophiles sont prêts à faire endurer à des êtres humains, on imagine la sauvagerie dont ils peuvent faire preuve avec des animaux. Au moment où la proposition de loi sur la maltraitance animale passe au Sénat, l’association Animal Cross souhaite que les animaux soient protégés de ces dangereux prédateurs sexuels.

Lire l’article paru ce jour dans Libération 

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