Le premier chien est arrivé depuis près de 2 ans, suivi par un second. Ils sont sur un balcon au troisième étage d’un immeuble du centre de Pau. Nuit et jour les voisins entendent leurs aboiements. Ils ne sont que très rarement sortis et laissés sur le balcon. Ils sont souvent battus. Avec les poings, un bâton de ski ou étranglés avec les mains.

Prévenue depuis début octobre, notre association Animal Cross a porté plainte sur la base du témoignage écrit de 11 personnes, le 28 octobre, pour acte de cruauté et a demandé de retirer les deux animaux.

Une première plainte avait été déposée pour nuisance sonore en juin.

Les propriétaires sont un couple de « cas sociaux ». L’enfant de la femme lui a été retirée pour le confier à la DASS …mais pas les chiens. Lui peut être vu sous l’emprise de l’alcool.

La police et la police municipale sont parfaitement au courant, se déplacent quelques fois suite aux appels du voisinage mais laissent le couple en toute impunité. Contactée de nouveau aujourd’hui la police nous a dit qu’elle avait « des choses plus importantes à faire ». Le procureur n’a pour l’instant pas donné suite à notre plainte.

Notre association dénonce un système Police-Justice manquant cruellement de volonté et totalement inefficace. Le voisinage est totalement exaspéré et ne comprend pas cette inertie.

Les moyens légaux sont tout à fait disponibles pour retirer les chiens à leur propriétaire (dont articles R 654-1 du code pénal et R 214-17 2°du code rural). Vont-ils attendre la mort des animaux pour réagir ? Certains articles du code pénal, comme ceux concernant les animaux, auraient-ils moins d’importance que d’autres ?

Merci d’écrire à T. Alende, Directeur départemental de la Sécurité Publique

thierry.alende@interieur.gouv.fr et F. Bayrou, maire de Pau, secretariat.particulier@ville-pau.fr, avec le texte

“2 chiens battus à Pau, affaire suivie par Animal Cross: Nous voulons le retrait immédiat des deux chiens pour les confier à une association de protection animale, Sincères salutations, Votre nom et prénom, lieu de résidence” .
Merci de rester polis.

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