Dans la Confédération Helvétique, le nombre d’animaux utilisés pour l’expérimentation animale a vu un net recul en 2012.

« Le nombre d’animaux utilisés en 2012 dans le domaine de l’expérimentation animale a diminué de 8,4% à 606’434 (-55‘694) par rapport à 2011. Le recul a été de 15% dans les expériences sur animaux à contrainte sévère de degré de gravité 3, qui représentaient en 2012 encore 1,9% des expériences sur animaux. Aucun animal d’expérience n’a été utilisé pour tester des cosmétiques ou des composants de cosmétiques. »

Pour plus de détails, cliquer ici.

Il faut savoir qu’en Suisse il existe une classification des expériences sur animaux selon leur degré de gravité (catégories de contrainte) ce qui explique que la législation suisse sur la protection des animaux (LPA) est l’une des plus avancées au monde.

Pour en savoir plus consulter le site ethique.ibps.fr

 Qu’en est-il du reste de l’Europe ?

Il semblerait que la situation soit un peu plus confuse. D’une part nous ne disposons que du RAPPORT DE LA COMMISSION AU CONSEIL ET AU PARLEMENT EUROPÉEN. Mais d’autre part ce septième rapport sur les statistiques concernantle nombre d’animaux utilisés à des fins expérimentales et à d’autres fins scientifiques dans les États membres de l’Union européenne, pourtant daté du 5/12/2013, nous donne des chiffres s’arrêtant à 2011.

Le rapport mentionne que « le nombre total d’animaux utilisés à des fins expérimentales ou à d’autres fins scientifiques est légèrement inférieur à 11,5 millions (les données de la France se réfèrent à 2010). »

Il faut savoir que ce chiffre n’inclut pas les animaux utilisés dans des organismes privés.  Ce même rapport dit qu’ « on constate une diminution de plus d’un demi-million du nombre d’animaux utilisés dans l’UE par rapport au nombre communiqué en 2008. »

Quel bel effort en trois ans, on croît rêver !

Finalement on constate que le nombre d’animaux utilisés à des fins expérimentales, reste à peu près constant, avec une légère diminution en ce qui concerne les rats et les souris.

La Commission reconnaît en outre qu’ étant données les différences dans l’année de référence et l’augmentation du nombre des États membres au fil des ans, il n’est pas possible de tirer des conclusions quantitatives précises sur l’évolution de l’utilisation d’animaux à des fins expérimentales dans l’UE. Des comparaisons entre les tendances ont toutefois été effectuées et toute évolution substantielle de cette utilisation a été soulignée dans le rapport.

Site de la Commission

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