En ce temps de l’avent, c’est-à-dire de préparation à la grande fête chrétienne de Noël, les crèches s’installent çà et là dans les églises, mais aussi dans les maisons.

C’est à Saint François d’Assise que l’on doit cette mise en scène populaire de la naissance du Christ dans une crèche, sur de la paille, entre un âne et un bœuf qui réchauffent le nouveau-né de leur souffle, entouré de moutons.

Hormis leurs fonctions utilitaires, les animaux sont aussi symboles de réalités spirituelles.

Monture royale, l’âne se manifeste à trois reprises au cours de la vie du Christ : à la Nativité, pendant la fuite en Égypte et le jour de l’entrée triomphale à Jérusalem, les Rameaux.

Le boeuf, animal sacrificiel et sacerdotal, évoque la Rédemption.

Quant aux moutons, ils représentent les bergers venus rendre hommage au Christ.

Pour les chrétiens, la présence d’animaux dans la crèche est significative de cette nuit de Noël qui réconcilie l’univers entier en toutes ses créatures et les fait se respecter mutuellement.

On raconte que dans les campagnes d’autrefois, les paysans donnaient alors, dans la nuit du 24 au 25, double ration de fourrage à leurs bêtes.

Quelle belle intention ! Vous qui possédez des animaux, et si vous y pensiez ce soir-là ?

 

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