Aujourd’hui, 90 % de la production de fourrure sert à la confection de cols, de revers et d’accessoires ! Refuser de porter de la fourrure, c’est donc également ne pas acheter doudounes et accessoires partiellement réalisés avec de la fourrure sous prétexte qu’il n’y en aurait « qu’un peu ».

* Les animaux destinés à la fourrure ne sont pas destinés à l’alimentation et à la fourrure. Leur mort et leur torture ne servent qu’à l’industrie de la fourrure.

Animaux d’élevage : une situation comparable à l’élevage intensif

Une vie de douleur et de frustration

 

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Le mode d’élevage des animaux à fourrure est semblable à celui des animaux élevés pour leur chair.

Ils sont enfermés dans des cages minuscules, répugnantes et envahies de parasites. Ex. : chaque lapin dispose de l’espace d’une feuille A4.

Les conditions de vie ne correspondent pas du tout à leur environnement naturel.

Les renards et les lapins ne peuvent courir, ni accéder à des terriers. Les visons, animaux semi-aquatiques, ne peuvent pas se baigner.

Ces conditions de détention génèrent pour les animaux un stress tel qu’ils n’hésitent pas à s’automutiler.

Une mort cruelle, souvent en pleine conscience

Certains animaux, comme les renards, sont électrocutés à l’aide d’électrodes placées dans l’anus et dans la bouche. Ainsi ils chauffent, se paralysent, souffrent atrocement, puis brûlent. Le voltage n’est pas toujours assez fort pour tuer immédiatement.

Des animaux, comme les visons, sont gazés. Parfois, la dose n’est pas mortelle et les animaux se réveillent pendant que leur peau est arrachée.

Les lapins sont égorgés. Les chinchillas se font souvent briser la nuque. On recourt également à des poisons qui provoquent des crampes douloureuses et paralysantes.

Il arrive que des animaux soient dépecés vivants : des enquêteurs ont filmé des chiens viverrins luttant contre la mort 10 minutes après avoir été entièrement dépecés.

Animaux sauvages : des pièges synonymes de torture

Les animaux sauvages capturés dans la nature pour leur fourrure sont le plus souvent attrapés avec des pièges.

Les pièges à mâchoires brisent les pattes des animaux. Ils doivent attendre le passage du trappeur qui vient les achever durant des heures, voire des jours entiers dans d’atroces souffrances, à la merci des prédateurs. Certains animaux pris au piège n’hésitent pas à s’amputer d’un membre pour se libérer.

Des centaines de milliers de chiens, de chats, d’oiseaux et autres animaux se font prendre eux aussi par ces pièges chaque année par erreur.

Ne soyez pas complice : dites non la fourrure !

 

1 manteau en fourrure = 60 visons – 20 renards – 200 chinchillas – 15 castors – 24 chats – 40 lapins

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