Le Préfet de Haute-Savoie a déposé un arrêté autorisant sur l’ensemble du massif du Bargy la capture et l’euthanasie de bouquetins.

Une consultation publique est ouverte jusqu’au 25 août inclus. Animal Cross vous invite à vous opposer à cet arrêté.

Déposez une contribution sur la boite mail de la DDT à l’adresse suivante : ddt-consultations-publiques@haute-savoie.gouv.fr 

Proposition d’argumentaire (attention vous ne pouvez pas copier/coller, sinon votre commentaire ne sera pas pris en compte) :

Je m’oppose fermement à l’Arrêté autorisant sur l’ensemble du massif du Bargy la capture et l’euthanasie de bouquetins séropositifs en vue du contrôle de la brucellose au sein de cette population pour viser l’extinction de l’enzootie de brucellose au sein de la population de bouquetins.

La maladie est en voie d’extinction naturelle, avec seulement 4% de prévalence, comme indiqué par le nombre d’individus séropositifs identifié sur les campagnes de capture ou de prélèvement en 2022. Il serait donc possible, en appliquant quelques mesures de biosécurité préconisées par l’ANSES, d’éviter ces nouvelles captures.
Les solutions visant à minimiser encore les voies de contamination des bovins, existent :
• Séparation réelle des lieux de pâturage entre animaux domestiques et sauvages,
• Contrôle de la divagation de chiens (par panneaux et mesures dissuasives), car ils constituent le vecteur probable de la maladie,
• Suppression des pierres à sel
• Relocalisation des pâturages

De plus, s’il se révèle impossible de capturer la totalité des 8 bouquetins non marqués autorisés à l’article 1, l’arrêté mentionne que des tirs indiscriminés seront pratiqués. Ainsi, de par la faible prévalence de la maladie, des individus sains seront à nouveau abattus ce qui est intolérable.

D’autres arguments s’ajoutent pour s’opposer à cet arrêté :

Tout d’abord, les campagnes de capture peuvent engendrer le dérangement d’autres espèces sensibles, telles que le gypaète barbu, qui nichent dans le massif.

Le coût associé à ces campagnes de terrain et le risque pour les agents déployés sur un terrain difficile d’accès sont aussi des éléments à prendre en compte.

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