Depuis que le comité de massif a enfin mis au vote le volet Ours brun de la Stratégie pyrénéenne de valorisation de la biodiversité, les anti-ours  montrent  leur vrai visage.

La sortie houleuse et agitée des représentants favorables à l’ours lors du comité de massif du 1er juillet, ainsi que les récentes accusations non prouvées sur l’ours lors du dérochement de 125 brebis en début de semaine, tous les prétextes sont bons pour se faire entendre.
Malgré leurs dires, il faut savoir que les anti-ours sont largement minoritaires dans les Pyrénées, et ils ne représentent principalement que des éleveurs, chasseurs , et proches comparses….voulant visiblement tirer profit seuls de la montagne. Refusant très souvent de suivre les mesures de bons sens à prendre avec leur troupeau afin de cohabiter avec l’ours, ils acceptent par contre très volontiers les subventions en faveur de l’élevage de montagne…

On rappellera qu’il y a de plus en plus d’ours dans les Pyrénées, et que proportionnellement, les attaques sont moindres. (voir  rapport conclusion ONCFS 2015).
Aussi, on dénombre un peu plus d’une centaine de prédations imputables à l’ours chaque année, alors que l’on estime entre 10000 et 15000 décès de brebis dus aux maladies, accidents,  et manques de soins par an dans les Pyrénées…

Messieurs les anti ours, vous n’êtes définitivement pas des protecteurs de la nature, mais bien des profiteurs de la nature, vous l’entretenez uniquement pour l’exploiter.

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