La préfecture du Maine-et-Loire soumet actuellement deux projets d’arrêtés à consultation publique :
👉 l’un concerne l’autorisation du déterrage des blaireaux en période de reproduction,
👉 l’autre fixe les dates de la saison de chasse 2025-2026, incluant encore des espèces menacées et des pratiques dangereuses.
Ces projets sont dangereux pour la biodiversité et perpétuent des pratiques cruelles et dépassées.
Votre avis peut faire la différence : chaque contribution citoyenne compte.
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Copiez/collez (ou adaptez) les arguments que nous vous proposons plus bas
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🦡 Consultation publique sur la vénerie sous terre du blaireau
- Périodes concernées : du 1er juillet 2025 au 14 septembre 2025 et du 15 mai 2026 au 30 juin 2026.
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Date limite pour participer : 28 mai 2025.
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Lien vers la consultation : https://www.maine-et-loire.gouv.fr/Publications/Consultation-du-public/Consultations-en-cours/Chasse/Projet-d-arrete-periode-d-ouverture-complementaire-de-la-venerie-terre-du-blaireau-dans-le-49-2026 – Les observations, sur lesquelles vous mentionnerez à minima l’objet, votre nom, prénom et commune, sont à transmettre par courriel à l’adresse suivante : fcer.see b.ddt-49@equipement-agriculture.gouv.fr,
🐦 Consultation publique sur les périodes d’ouverture de la chasse 2025-2026
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Objet : Projet d’arrêté fixant les dates d’ouverture et de clôture de la chasse pour la saison 2025-2026 dans le département du Maine-et-Loire.
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Date limite pour participer : 28 mai 2025.
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Lien vers la consultation : Maine-et-Loire – Les observations, sur lesquelles vous mentionnerez à minima l’objet, votre nom, prénom et commune, sont à transmettre par courriel à l’adresse suivante : fcer.see b.ddt-49@equipement-agriculture.gouv.fr,
Exemple de réponse pour la consultation sur la vénerie du blaireau
Je m’oppose à cette ouverture complémentaire en pleine période de reproduction (le sevrage a lieu entre juin et août) :
– La France fait partie des derniers pays européens à persécuter cette espèce, et elle est surtout la seule à autoriser leur déterrage en pleine période d’élevage des jeunes, à travers des arrêtés accordés pour des périodes complémentaires par les préfets des départements.
– La chasse des blaireaux est entre autres menée pour limiter les dégâts (cultures agricoles, infrastructures ferroviaires et routières) causés par ces derniers. Cependant, la réponse à ses dégâts est l’abattage, aucune autre mesure n’est envisagée pour prévenir de ces potentiels dégâts.
– Le blaireau n’est pas considéré comme une espèce nuisible. Cette espèce s’autorégule et la pratique de la vénerie sous terre et notamment la période complémentaire associée n’a pas lieu d’être. En effet, le département du Bas- Rhin, qui a interdit la chasse du blaireau depuis 15 ans déjà, n’a à ce jour constaté aucune surpopulation de l’espèce ni aucun dégât majeur sur les parcelles agricoles. Les constats sont les mêmes en Belgique, en Espagne et en Italie.
– La vénerie sous terre a un impact sur d’autres espèces puisque la destruction même partielle des terriers au cours de cette pratique peut impacter les autres espèces qui utilisent les terriers des blaireaux dont certaines sont réglementairement protégées par arrêté ministériel et directive européenne
– De plus, en autorisant une période complémentaire de vénerie sous terre, l’arrêté ne respecte par la Convention de Berne qui stipule qu’il faut au préalable vérifier « que la dérogation ne nuise pas à la survie de la population concernée pour prévenir des dommages importants aux cultures, au bétail, aux forêts, aux pêcheries, aux eaux et aux autres formes de propriété ». Or, où se trouve l’étude prouvant l’absence de nuisance sur la survie de la population et les dégâts importants engendrés par cette espèce qui nécessitent une période complémentaire ?
– D’autres départements sont en avance et n’autorisent plus la période complémentaire du blaireau, et notamment les départements des Alpes-de-Haute-Provence, des Hautes-Alpes, des Alpes-Maritimes, de l’Aude, des Bouches-du-Rhône (depuis 2016), de la Côte d’Or (depuis 2015), de l’Hérault (depuis 2014), du Var, du Vaucluse, des Vosges, des Hauts-de-Seine, de la Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne.Qu’en sera-t-il du Maine-et-Loire ?
– Menés avec une grande violence, le déterrage et l’abattage des blaireaux, notamment pendant la période d’élevage des jeunes, choquent bon nombre de citoyens, qui se rendent compte aujourd’hui que notre écosystème est en équilibre fragile.
Exemple de réponse pour la consultation sur les périodes de chasse 2025-2026
Je m’oppose fermement aux projets d’arrêtés fixant les dates d’ouverture et clôture de la chasse pour la saison 2025-2026 dans le département du Maine-et-Loire pour les raisons suivantes :
-Des espèces sur liste rouge de l’UICN sont encore inscrites aux plans de chasse telles la perdrix rouge et la Bécasse des bois qui sont classées quasi menacée. Quel autre lobby en France peut ainsi se targuer d’avoir un pouvoir si important qu’il peut mettre en péril des espèces sauvages déjà menacées au profit d’une minorité ?
-Le tir du chevreuil à plomb est encore autorisé dans cet arrêté. Comment se fait-il que la chasse au plomb soit encore permise quand on sait que chaque année dans l'Union européenne, c’est environ 21 000 tonnes de ce métal lourd qui sont déversées dans la nature par les adeptes de la chasse et qui peuvent avoir un vrai impact en termes de santé publique et santé de la faune sauvage comme l’illustre encore un article publié en ce début de mois (https://www.sciencesetavenir.fr/animaux/oiseaux/grece-des-flamants-roses-meurent-empoisonnes-par-les-plombs-des-chasseurs_152381)
-Selon l’article R425-1-1 et comme mentionné dans les arrêtés, les dates d’ouvertures et fermetures de la chasse des cerfs élaphes, mouflons, chamois, isards et chevreuils ont été fixées après avis de la commission départementale de la chasse et de la faune sauvage. Or, comment imaginer que les ouvertures anticipées s’expliquent par des dégâts significatifs qui ne peuvent être gérés par des solutions alternatives quand on sait que les CDCFS sont composées d’une majorité de chasseurs et que les voix des représentants des associations
de protection de la nature peinent à se faire entendre ?-Pour certaines espèces, l’article R424-1 qui permet de limiter le nombre de jours de chasse est appliqué. Lorsque seuls certains jours de la semaine sont autorisés pour chasser individuellement ou via des battus, les jours sélectionnés sont les mercredis, samedis, dimanches et jours fériés à savoir les jours où les promeneurs ou
autres usagers de la nature sont les plus nombreux ce qui peut favoriser les accidents. Ces décisions sont pour le moins surprenantes et incohérentes alors que l’on sait combien le président de la FNC est attaché à améliorer la sécurité lors des chasses comme répété lors de chacun de ses discours.-On retrouve encore une fois dans cet arrêté toute l’ambiguïté du monde cynégétique face à la prétendue régulation nécessaire des espèces sauvages : par exemple, la chasse anticipée du chevreuil est autorisée entre le 01 et le 30 juin sous entendue pour empêcher des dégâts significatifs qui ne peuvent être évités autrement mais par contre le tir des chevrettes est interdit car il ne faudrait quand même pas diminuer le capital « gibier » protégé ardemment par les chasseurs.
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