Demain, Arzacq (64) s’apprête à célébrer la fête du cochon où tue-cochon et courses de porcelets sont au programme. Animal Cross, a décidé de s’y rendre accompagnée de la Fondation Bardot pour contrôler que les lois sont bien appliquées :
voir l’article de La république
– Selon le programme publié sur le site de la Communauté de communes, il est annoncé à deux reprises (11h30 et 14h30) une course de porcelets.
Compte tenu des dispositions pénales de l’article R. 215-9 du code rural qui sanctionnent d’une contravention de 4ème classe le fait « de faire participer un animal à des jeux ou attractions pouvant donner lieu à mauvais traitements », nous surveillerons que l’on évite bien toute atteinte à l’intégrité physique des animaux.
Le cochon qui sera amené à 9 heures place de la République, sera tué dans une ferme voisine « pour éviter de choquer les enfants et les plus sensibles ». Aucun abattage en public n’aura donc lieu. Pour autant, si l’abattage à la ferme est autorisé par la réglementation, il doit répondre à certaines conditions :
– une immobilisation et un étourdissement préalable à la saignée, cette dernière devant intervenir le plus rapidement possible afin d’éviter le retour à la conscience de l’animal. Ces conditions seront-elles respectées ?
– la réglementation (art. R. 231-6 du code rural) impose que la viande issue de cet abattage « à la ferme » soit consommée uniquement par la famille de l’éleveur. Or, après avoir été transportée sur la place de la République, quelle sera la destination de la carcasse ainsi exposée ?
La viande issue de cet animal tué à la ferme sera bien retirée de la vente et destinée exclusivement à la consommation de l’éleveur ?

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