Les 20 et 21 janvier 2025, l’association Animal Cross a participé aux journées de la Libre évolution organisées, pour la deuxième année consécutive, par le Comité Français de l’UICN et la Commission Nationale Française pour l’UNESCO, à Paris.
L’événement a été introduit par les éminentes Lidia Brito, sous-directrice générale pour les sciences exactes et naturelles, Maud Lelievre, Présidente du Comité français de l’UICN, et Michèle Ramis, Présidente de la Commission nationale française pour l’UNESCO. Au cours de la première matinée, Pierre-Edouard Guillain, Directeur adjoint de la Direction de l’eau et de la biodiversité au Ministère de la Transition Ecologique, a fait part de sa volonté d’intégrer la libre évolution “dans la planification écologique” et de ses interrogations quant à “cette volonté humaine d’être partout” ! C’est la 1ère fois qu’un représentant du ministère se prononce officiellement en faveur de la libre évolution !
Pour une nature sans intervention humaine
Durant deux jours, les acteurs clés de la libre évolution, nationaux et internationaux, ont échangé lors de tables rondes et ateliers passionnants, à la faveur d’une nature en libre évolution qui s’autogère sans intervention humaine (ou presque)… Autrement dit : sans exploitation du bois ou du sol, sans chasse, sans pêche, sans cueillette et sans loisir bruyant !
Comme le rappelle à juste titre l’Unesco, « D’après de nombreux scientifiques spécialistes de la biodiversité, les espaces laissés en libre évolution sont les plus efficaces pour sauvegarder la biodiversité, pour lutter contre le dérèglement climatique et en atténuer ses effets ».
Intervention d’Animal Cross au titre de la Coordination libre évolution
En tant qu’animateur du collectif d’acteurs en faveur de la libre évolution (la Coordination Libre Evolution), Animal Cross se devait de participer, cette année encore, à ces échanges. Au programme notamment : l’intégration de la libre évolution dans les stratégies françaises, mais aussi, l’intérêt de la libre évolution pour le climat, ou encore, l’appropriation du concept par les collectivités territoriales… Valérie Thomé et Dominique Souchier ont animé les sous-groupes dédiés aux échanges sur cette question des collectivités désireuses de mettre en place des zones de libre évolution sur leur territoire.
L’an dernier, nos deux spécialistes avaient aussi, à cette fin, insisté sur l’intérêt du développement des obligations réelles environnementales (ORE) de libre évolution par les collectivités territoriales.
